27.3.09

A propos de l'arc

Pour la dernière étape du livre, aboutissant à une oeuvre collective, le principe est de résumer en quelques pages le thème et les différentes expériences abordées dans les travaux précédents, le tout doit être condensé en quelques pages (4 à6 pages).
Pour cette dernière phase, j'ai décidé d'inclure l'idée du visage et du corps, non plus comme élément modifiant et structurant l'espace de "sa" demeure, mais plutôt de montrer comment ces deux éléments interagissent l'un sur l'autre.

Quelques images de chris Ware+quelques nouveaux visuels

Je tenais à mettre quelques planches du dessinateur Chris Ware, qui par sa composition adopte une manière toute particulière de raconter les choses.



Enfin, voici de nouveaux visuels à cheval entre l'arc du livre et mon propos sur la narration exposés dans l'article précédent (désolé pour le petit soucis de couleurs).

25.3.09

Recherches dessinées

Après avoir rencontré quelques problèmes avec la façon de communiquer mes propos à l'intérieur de mes différents projets (arc du livre, projet personnel dessiné), il m'apparaît indispensable de revoir ma conception de l'image, et la façon qu'elle a de raconter quelque chose.
En effet, les différents travaux que j'ai pu réaliser cette année, me semblent peu accessible à une personne n'ayant pas connaissance du projet. Même si quelquefois les visuels sont séduisants et plaisent, ils doivent souvent être accompagnés d'un discours pour une bonne compréhension du sujet.

Le livre n'est-il pas un objet devant se passer de commentaires ?
Il me semble que si.

Un livre est un lieu que l'on ouvre seul, il doit être porteur d'un message, d'une histoire, et la compréhension de ce qu'il porte doit être contenu à l'intérieur même de cette enceinte (il y a bien sûr une part d'interprétation du lecteur, car si le livre et les images qu'il présente ne font pas appelle à l'expérience du spectateur, l'intérêt du média devient nul).
L'un des fondements de l'image (comme du livre) pour qu'elle fonctionne, est de faire ce va et vient entre l'expérience du lecteur et ce qu'elle lui raconte.

Mon but est donc de créer une narration répondant à l'idée de l'Image dans sa plus simple signification, tout en y incluant une vision contemporaine du dessin.

Plusieurs personnes et courants artistiques me paraissent avoir cette approche de l'image et de l'espace dans lequel elle s'inscrit:
Il y a d'abord les peintures d'Alechinsky réutilisant et détournant le système des prédelles des retables du moyen-age.


Dubuffet pour ses dessins de personnages (ça me fait pensé à Bosch).

Des auteurs de bande dessinée tel que Bluth, Sfar, Raùl, Eisner, David B... qui apportent beaucoup du point de vue de la narration.

Ou Sammy Stein pour la simplicité de son travail.

Après quelques essais infructueux de bande dessinée, voici mes dernières recherches tentant d'allier une recherche narrative à une recherche graphique.


Essai1/séquence sur cartographie

Essai 2/ accumulation d'éléments dessinés sur cartographie (élément du livre "Avoir 20 ans")

Essai3/ séquence coloré sur le thème "les seins bleus".

Essai 4/ image fractionnée sur le thème "les seins bleus"

Essai 5/ premier essai de séquence dessinée avec éléments typographiques.

2.3.09

Un nouveau livre

Dans ce nouveau projet intitulé "AVOIR 20 ANS EN 2009", il me paraît important de ne pas oublier le livre fait précédemment sur les fables du visible. Mais au contraire de faire communiquer ces deux thèmes.
Après de multiples essais et divagations, je me suis arrêté sur un projet qui pourrait s'intituler : Les fables d'un visage de 20 ans.
Une fable sur les gens de 20 ans, leur visage, ce qu'il raconte, ce que l'on en déduit de leur personnalité...
Chaque visage est comme une boîte, chacun de ses plis raconte un événement de son contenu.
Le paysage d'une personne de vingt ans se lit en partie sur son visage, le reste n'est que fabulation, mais la fabulation est aussi un trait important de cet âge.
Cet exercice paraît surement plus approprié sur une personne âgée. Mais ici la différence réside dans le fait que les traits racontent à la fois fois un passé mais aussi une ambition, un futur.
C'est une période transitoire entre deux mondes : l'enfant et l'adulte.
Dans la pratique, l'histoire tourne autour de la page centrale du livre, où se trouvent un visage et sa topographie. Il s'agit ensuite d'en déduire une image d'avant (une histoire passée) et une image d'après (histoire future).

12.12.08

Martin Assig et Max Neumann

Martin Assig

Max Neumann


J'ai choisi ces deux peintres pour leur rapport à la couleur et pour leur façon d'amener le trait dans ces grands aplats de peinture.

De la couleur.............

En prenant un peu de recul sur mon premier essai de livre, j'ai trouvé qu'il manquait de force.
Alors j'ai décidé d'y inclure un peu de couleur, et ça fait du bien. En voici quelques images.

5.12.08

continuité

Pour la visite on part d'éléments significatifs, communs à tous, pour que chacun puisse se les approprier.
Ici une table et une chaise, simples. Ils ne sont pour l'instant rien d'autre que deux formes reconnaissables, on tourne autour, on vient s'y installer, et là... notre approche de cet objet et de son espace, change. L'interaction entre cet espace et nous : pensant et bougeant à l'intérieur, lui donne une nouvelle dimension, les frontières changent.
C'est ce nouvel espace ainsi créé qui constituerait une des pièces de la Demeure.

(désolé pour les couleurs)


Ici c'est le manteau qui devient élément de la demeure.